de Paris qui, frappés d’épouvante par leur œuvre, la désavouent à Versailles, et abandonnent à lui-même le peuple qu’ils ont égaré, de peur d’avoir à se placer demain entre sa poitrine et les boulets que M. Thiers fait fondre pour la trouer ?
“ D’autres que les hypocrites et les lâches la réclament en ce moment.
“ C’est aux vainqueurs du gouvernement de M. Thiers ; c’est aux adversaires logiques d’une assemblée usurpatrice ; c’est aux justiciers instinctifs d’une presse condamnée à l’égout ; c’est aux instruments enfin affranchis de trente meneurs politiques, démasqués par leur propre victoire, que nous voulons consacrer aujourd’hui notre attention, ” dit l’écrivain bonapartiste.
“ Nous tenons d’abord à reproduire la remarquable réplique opposée par le Moniteur du Comité Central à ses accusateurs. La voici, telle qu’elle a paru lundi à Paris :
“ ‘ Les journaux réactionnaires continuent à tromper l’opinion publique, en dénaturant avec préméditation et mauvaise foi les événements politiques dont la capitale est le théâtre depuis trois jours. Les calomnies les plus grossières, les inculpations les plus fausses et les plus outrageantes sont publiées contre les hommes courageux et désintéressés qui, au milieu des plus grands périls, ont assumé la lourde responsabilité du salut de la République.