midable barricade qui se trouvait sur le quai à la hauteur de la rue Guillon ; puis se porte sur la forte position du Trocadéro, en y faisant 1 500 prisonniers."
Voici comment le Gaulois raconte la prise de la barricade de la rue Guillon, défense principale du quai de Passy :
“ L’enlèvement de la barricade Guillon a été un des faits les plus heureux. Cette barricade extrêmement forte appartenait à ce qu’on appelle la deuxième ligne d’enceinte. Elle était armée de trois pièces de 12. Le capitaine Jacquet, commandant les tireurs d’élite du 90e est entré dans la barricade au moment où 600 gardes nationaux accouraient pour en assurer la défense. Cet officier, d’un aplomb remarquable, commença par enlever le revolver du chef des insurgés avant d’entrer en conférence avec lui. Pendant ce temps, un des déserteurs de l’armée, ancien secrétaire du Colonel Monclat, nommé Monthus, donna dans nos troupes, muni d’un ordre de Dombrowski, avec mission d’escorter une batterie volante qui devait être placée sur le viaduc du Point du jour. Le commandant fédéré prend sur lui d’ordonner au 247e chargé de la batterie de se retirer, et nous rend maître de la barricade après une vingtaine de coups de fusils seulement. ”
Il résulterait de ce récit, s’il est exact, ce dont nous doutons, que les ordres de défendre la seconde ligne fortifiée et d’armer le viaduc d’Auteuil, auraient