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attaque de ce côté, et de défendre cette partie faible de nos fortifications. C’est précisément ce qui avait été préparé.

Le commandant du génie, dont nous venons de parler, s’était servi du viaduc du chemin de fer d’Auteuil, qu’il avait muré, barricadé et fortifié, comme d’une seconde ligne de défense entre la porte de Passy et la Seine. Il avait fait barricader l’entrée des portes du Point du jour, de Saint-Cloud, d’Auteuil, de Passy, de la Muette, Dauphine, etc. Une batterie placée entre le viaduc du Chemin de fer de Ceinture et l’enceinte fortifiée, vis-à-vis le bastion 62, prenait en écharpe les portes de Saint-Cloud et du Point du jour, et défendait l’approche de la porte de la Muette. Une autre batterie, située près des barricades construites à l’intersection du même viaduc du Chemin de fer de Ceinture, et des routes conduisant aux portes de Saint-Cloud et du Point du jour, défendait ces deux dernières entrées, ainsi que des wagons blindés garni d’artillerie placés sur le Chemin de fer de Ceinture, et les rendaient presque infranchissables.

Une forte barricade sur le quai d’Auteuil, près de la rue Guillon, commandait le quai, le viaduc d’Auteuil et la porte de Billancourt. En face, sur le quai de Javel, une autre barricade construite sur l’autre rive de la Seine balayait le quai et défendait la porte du Bas Meudon.