siastiques, avait surtout l’intention d’arrêter le massacre des prisonniers parisiens par l’armée de Versailles. Elle espérait que M. Thîers ne voudrait pas exposer l’archevêque de Paris et les principaux ecclésiastiques de la capitale à de terribles représailles, et que ces arrestations suffiraient pour mettre un terme aux cruautés et aux barbaries du gouvernement de Versailles. Et les preuves que c’était bien là son intention, ce sont les deux lettres écrites à M. Thiers par l’archevêque de Paris et par le Curé de la Madeleine, afin de prier le chef du pouvoir exécutif de faire cesser le massacre des prisonniers et tous les mauvais traitements qui étaient exercés sur eux. Ce fut M. Bertaux, curé de Saint-Pierre de Montmartre, qui se chargea de porter ces deux lettres, en s’engageant par écrit à revenir apporter la réponse et se constituer prisonnier, sous trois jours. Ce qu’il fit en effet, en rapportant une réponse écrite de M. Thiers, dans laquelle le chef des bourreaux de Duval, de Flourens et de tant d’autres malheureux prisonniers massacrés d’une façon si barbare, niait effrontément tous les crimes de ses hordes de policiers assassins. Le bombardeur de Paris resta sourd aux supplications de l’archevêque et du Curé de la Madeleine, et, malgré leurs prières, il continua de faire massacrer les gardes nationaux prisonniers, ainsi que nous le verrons plus loin, et cela sans prendre en considération les dangers auxquels il
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