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commandants de la garde nationale, et d’un grand nombre de simples gardes, ceux des cantinières et des ambulancières soumises avant aux derniers outrages par les bandits de Versailles, et toutes les autres horreurs commises par ces derniers, devaient logiquement provoquer des représailles et pousser la Commune dans la voie des mesures rigoureuses.

Le 5 avril, l’archevêque de Paris et M. Daguerry, curé de la Madeleine, ont été arrêtés sous l’inculpation de complot contre la République, de complicité avec Versailles.

M. Isard, supérieur du séminaire de Saint-Sulpice ; M. Bertans, curé de Saint-Sulpice ; le curé de Saint-Séverin ; l’aumonier-général des prisons ; le recteur de Notre-Dame de Lorette ; M. Blondeau, curé de Notre-Dame de Plaisance ; M. Croses, aumônier de la prison de la Roquette ; M. Ducoudray, recteur de l’École Sainte-Geneviève ; M. Bertaux, curé de Saint-Pierre de Montmartre ; le père Bosquet, supérieur, et onze autres pères et un frère de la Congrégation de Picpus ; M. Bagle, vicaire-général ; Miguel, premier vicaire de Saint-Philippe du Roule ; le frère Calixte, de la Doctrine Chrétienne ; Lurtèque, curé de Saint-Leu ; Millaud, curé de Saint-Roch ; Geslain, curé de Saint-Médard ; Sire, professeur à Saint-Sulpice, le vicaire de Saint-Bernard la Chapelle, etc., etc., ont aussi été incarcérés pour le même motif.

La Commune, en opérant ces arrestations d’ecclé-