Une vingtaine de médecins portant le brassard réglementaire, accompagnés de sept voitures de la société internationale, pourvues du drapeau blanc à la croix rouge de la Convention de Genève, ont été pris pour point de mire, et sans un pli de terrain, où ils ont pu s’abriter, médecins et blessés auraient été atteints par les obus, etc.
“ Le médecin en chef de l’Hôtel-de-Ville :
Ce que les Prussiens n’avaient pas fait pendant le siège de Paris, les soldats français au service de la réaction royaliste et cléricale s’en sont rendus coupables. Ils ont bombardé les voitures des ambulances.
Cela ne s’était jamais vu. Mais aucune infamie ne doit étonner de la part de gens qui ont violé, ainsi que nous le prouverons plus loin, d’honnêtes et malheureuses ambulancières, de respectables femmes qui se dévouaient et s’exposaient à la mort pour soigner les blessés.
Pendant que ces scènes horribles, dignes des hordes sauvages, s’accomplissent, le gouvernement de Versailles, qui trouve que les cours martiales ne frappent pas encore avec assez de rapidité et que le sang français ne coule pas assez vite, ni assez abondam-