« Il ajoute que le ministre de l’intérieur a déjà choisi une commission d’hommes compétents, et que dans trois ou quatre jours le travail sera terminé.
« Quant aux loyers, le général ne peut que conseiller aux propriétaires d’être très-humains avec leurs locataires.
« La municipalité du dix-huitième arrondissement ayant été attaquée par un chef de bataillon, le citoyen Clémenceau, maire, répond que les nouvelles officielles de Paris reçues à Bordeaux lui faisaient craindre en effet des troubles graves dans son arrondissement, et qu’il a été très-agréablement surpris quand il est arrivé à Paris, de voir que tout était calme, même autour des fameux canons de Montmartre, qui effraient tous les quartiers du centre.
« À propos de ces canons, le commandant Barberet signale à ses collègues, ainsi qu’au général, les articles coupables de la presse réactionnaire, qui, depuis huit jours, poussent ouvertement à la guerre civile.
« Aux bataillons du centre, fait observer le citoyen Barberet, on dit que ceux des quartiers excentriques doivent descendre pour les piller, et aux bataillons des quartiers excentriques on fait croire que ceux du centre doivent enlever leurs canons pour les livrer à l’autorité militaire.
« On bat le rappel partout ; tous les citoyens sont debout jour et nuit pour attendre un ennemi qui n’existe pas.