d’Aurelle de Paladines avait convoqué l’état-major de la garde nationale, les chefs de bataillon des quatre arrondissements composant le quatrième secteur, et les maires de ces arrondissements.
« Le maire du premier arrondissement, celui du Louvre, le plus aristocratique de Paris, fit ressortir en termes très-chaleureux que les défiances de l’assemblée nationale, qui persiste à ne pas vouloir siéger dans la capitale, sont une injure pour la population de Paris et notamment pour la garde nationale.
« Il engage le général à user de son influence pour faire cesser cet état de choses.
« Après lui le maire du 9me arrondissement, encore un quartier réactionnaire, dit qu’il craint que la suppression trop brusque de l’allocation de 1f. 50c. par jour, accordée aux citoyens gardes nationaux, en grande partie sans travail et sans ressources, amène des désordres graves dans la capitale.
« Il parle aussi à propos de la question des loyers, et il voit dans la solution de cette dernière des difficultés de premier ordre qu’il est indispensable de trancher le plus vite possible.
« Le général d’Aurelle répond que ces questions sont à l’étude, et qu’on s’occupe activement de réorganiser la garde nationale par bataillon et par quartier.