Page:Vésinier - Histoire de la Commune de Paris.djvu/260

Cette page a été validée par deux contributeurs.

commandée par le général Bergeret ; elle avait reçu l’ordre de s’avancer par l’avenue de la Grande Armée, de franchir l’enceinte des fortifications par la porte Maillot, de marcher par l’avenue de Neuilly, de traverser la Seine, d’aller jusqu’au rond point de Courbevoie, de tourner ensuite le Mont Valérien et de marcher sur Versailles par Reuil et Bougival. Le général Flourens, avec les bataillons de Belleville et ses volontaires, faisait partie de cette colonne.

Le centre, sous le commandement du général Duval, soutenu par les canons du fort d’Issy, devait s’avancer sur les hauteurs de Meudon et de Sèvres, s’en emparer et de là marcher sur Versailles.

Enfin la gauche, commandée par le général Eudes, devait marcher sur Versailles par Vitry, Villejuif, Bourg-la-reine, Sceaux, Plessy, Viroflay, etc., sous la protection des feux des forts d’Ivry, de Bicètre et de Moutrouge.

Ces trois colonnes formaient un effectif d’environ 120 mille hommes ayant avec eux à peu près 200 canons et mitrailleuses.

La colonne du général Bergeret se mit en mouvement à cinq heures du matin entre Neuilly et Courbevoie. Elle ne rencontra d’abord aucune résistance, et une partie marcha sur Versailles par la route qui défile tout auprès du Mont Valérien.

Ce dernier était silencieux et semblait ne pas être