qu’ils déchaînent sur notre malheureuse patrie, et j’aurais quitté l’Assemblée en secouant la poussière de mes souliers.
Jamais assemblée, que nous sachions, depuis le Parlement Croupion du temps de Cromwell jusqu’à la Chambre des Introuvables de 1816, n’avait été traitée avec un pareil mépris et n’avait inspiré une semblable aversion à quelques-uns de ses membres. Si un certain nombre de députés de Versailles se retiraient de l’Assemblée par dégoût, plusieurs membres réactionnaires de la Commune donnaient aussi leurs démissions, inspirés par un sentiment beaucoup moins honorable. Ces derniers s’étaient laissé porter candidats à la Commune afin d’empêcher les nominations de quelques républicains dévoués ; mais ils s’empressaient de se retirer dès les premières séances, les ayant trouvées sans doute beaucoup trop révolutionnaires pour eux.
Voici les noms de la plus grande partie de ces démissionnaires : MM. Desmarest, E. Ferry, Nast, Chéron, Rochart, Tirard, Leroy, Brelay, Adam, Méline, Barré, Robinet, Frimeau, Loiseau, Marmottan, De Bouteiller, Ranc, etc.
Ces messieurs pour la plupart trouvaient que la Commune, en s’occupant d’autre chose que d’administration municipale, commettait une usurpation de pouvoir. Ils oubliaient volontairement que la Commune