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qu’il se proposait, il l’atteindrait bien plus sûrement en la retirant qu’en la laissant livrée à nos débats. (Très-bien, très-bien.)

M. Ducuing. — Je demande la parole.

Quelques membres. — Laissez parler les auteurs de la proposition.

“ M. Arnaud (de l’Ariége) s’entretient au pied de la tribune avec quelques-uns de ses collègues, maires de Paris.

M. le Président. — Les auteurs de la proposition pourraient se concerter et faire connaître demain leurs résolutions. (Oui, oui ! — Non, non !)

M. Clémenceau. — Oh, non ! ce n’est pas possible !

M. le Président. — Si les auteurs de la proposition sont d’accord, dès à présent, ils pourraient faire connaître leur décision.

Voix nombreuses. — À demain, à demain.

“ M. Tirard monte à la tribune, et, en présence de l’agitation de l’Assemblée, il en descend après un moment.

“ M. Arnaud (de l’Ariége) l’y remplace presque aussitôt.

M. Arnaud (de l’Ariége). — Je ne comprends pas, messieurs, l’impatience de l’Assemblée. Evidemment, les circonstances sont extrêmement graves. Les événements se précipitent non-seulement à toute heure, mais à toute minute. On a reçu des renseignements de Paris. Eh bien, on vient nous dire