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comme tous sont venus en corps, que comme tous ont été chargés de cette communication à titre de délégués...

À droite. — Délégués par qui ? (Bruit.)

Quelques voix. — Est-ce par le pouvoir ?

M. Floquet. — Vous voulez donc la continuation de la guerre civile ? (Bruit.)

M. Arnaud (de l’Ariége). — Quand je parle de délégation, comme nous ne reconnaissons que le pouvoir issu du suffrage universel, je ne crois pas avoir besoin de donner des explications. S’il s’agissait pour nous d’une question de convenance, nous la croirions facile à résoudre.

“ Mais ce que je tiens à constater c’est que nous sommes venus tous ici pour faire connaitre le résultat de nos efforts communs, et j’ajoute que nous espérons triompher. Nous voulons nous fortifier par le sentiment et le concours de l’Assemblée nationale.

“ Je laisse aux soins de M. le Président de choisir le meilleur moyen de tout concilier.

“ Je demande au moins qu’on assigne une tribune à mes collègues de la municipalité de Paris.

M. le Président. — Il n’y a rien de plus simple que de concilier les droits, les prérogatives et les intérêts de l’Assemblée, qu’il ne faut jamais sacrifier, avec la déférence que l’on doit aux maires de Paris.

M. Arnaud (de l’Ariége) a dit que les maires de Paris avaient une communication à faire à l’Assemblée.