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“ Un mot pour finir. Une chose m’a frappé dans le discours du ministre des affaires étrangères, c’est la division qu’on cherche à faire naître entre Paris et la province. Eh bien, il se passe des faits à Paris que je ne veux pas faire connaître. (Parlez ! parlez ! — Non ! non !) Je vous annonce que notre œuvre est en bon chemin, ne nous empêchez pas de le poursuivre....

À droite. — Et Chanzy ?

“ Chanzy, nous avons été le chercher, nous !

“ Si vous voulez adopter notre projet, la tranquillité renaîtra. Dans trois jours, nous serons maîtres de l’Hôtel-de-Ville ; si nous revenons les mains vides ce soir à Paris, je ne sais pas ce qui pourra arriver. Je tenais à vous le dire.

M. Thiers. — Plus les circonstances sont graves, plus la discussion est longue. Je remercie M. Tirard du courage qu’il montre dans ces circonstances difficiles.

“ Qu’il soit bien entendu que nous n’entendons pas marcher sur Paris ; nous attendons que Paris fasse un acte de raison. Nous accorderons à Paris ses droits, nous n’y mettrons qu’une restriction : on prendra des mesures pour que de pareilles infamies ne se reproduisent plus.

M. le Président. — On m’a remis plusieurs ordres du jour motivés.

“ MM. Picard et Jules Favre déclarent que le