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Quant aux autres, il ne leur sera pas difficile de se renseigner sérieusement sur notre compte et de se convaincre de la fausseté des accusations portées contre nous par ces infâmes. Notre vie n’est pas un mystère, il y a plus de vingt ans que nous nous occupons de politique ; nos actes et nos écrits sont assez connus et assez nombreux pour qu’on puisse nous juger. Qu’on choisisse donc entre les calomnies de journalistes infects, objet du mépris universel, et les protestations d’un homme qui n’a rien à se reprocher, et qui met ses ennemis au défi de produire contre lui un seul fait entachant l’honneur. S’il est un seul homme qui ait à se plaindre de nous, qui puisse fournir la preuve que nous nous sommes rendu coupable envers lui d’un seul acte contraire à la justice, qu’il se lève et qu’il nous accuse ?

En notre qualité de membre de la Commune nous avons servi celle-ci avec tout le dévouement dont nous sommes capable ; nous avons combattu pour elle jusqu’au dernier moment ; nous l’avons fait avec tout le zèle et tout le courage possible, et nous n’avons jamais employé que des moyens avouables contre ses ennemis.

Dans nos votes et dans tous nos actes, nous nous sommes toujours inspiré des principes de justice et de droit qui sont la base de nos convictions.

Nous ne nous sommes jamais départi un seul instant des obligations et des devoirs qu’imposent la