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donnez toute facilité à Paris de faire des élections municipales ; que les élections aient lieu après-demain. (Rumeurs.)

“ Il y a deux jours que je suis au milieu de tout cela, et je rougis d’avoir été obligé d’y être. Je suis prêt à aller combattre les insurgés avec vous, mais il faut songer qu’il y a là cinq cent mille femmes ou enfants innocents.

M. Tolain. — Il me semble qu’après ces explications toutes vos illusions devraient disparaître. Si vous voulez éviter la guerre civile, donnez aux maires et aux députés de Paris le moyen d’agir. Il vous faut vous incliner si vous voulez sauver Paris et la République. (Oh ! oh ! la République !)

“ Je ne discute pas si, à tort ou à raison, l’insurrection (rumeurs) a tort ; oui, si j’avais cru l’insurrection juste, je serais à l’Hôtel-de-Ville.

“ J’ai fait tous mes efforts pour rétablir l’ordre dans Paris, moi qui ne suis pas, vous le savez, un partisan déclaré de l’ordre. (Rumeurs.) Mon nom n’indique pas précisément les opinions conservatrices, ce qui ne m’empêche pas de vouloir l’ordre dans les cœurs et dans la rue. Si vous voulez sauver la population de Paris, cette population qui, depuis six mois, a souffert de toutes les misères, et qui est si émue à cette heure, accordez-nous d’apporter à Paris la certitude que, dans quelques jours, il pourra faire des élections municipales.