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collègues savent que depuis longtemps déjà nous étions disposés à proposer un projet de loi sur les élections municipales.....

“ L’urgence est ensuite mise aux voix et adoptée. ”

Dans la séance du 21 mars, un membre de l’assemblée prend de nouveau la parole sur la question des élections municipales et s’exprime en ces termes :

“ Ce matin, nous avons examiné dans les bureaux la question sur le conseil municipal de Paris. Cette question appelle des élections pour la France entière. Dans ce moment, il faut que cette assemblée sache accepter son mandat. Le temps presse, je vous demande de décider que les commissaires nommés par les bureaux discutent de suite. Dussions-nous y passer la nuit entière ?

“ Pendant que nous sommes inactifs ici, les insurgés agissent. Il nous faut de l’activité ; ce n’est point être actif que de se retirer à deux heures quand nous avons la journée devant nous.

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M. Clémenceau. — Je vous ai déjà déclaré que nous ne reconnaissons d’autre autorité que la vôtre, et que je ne demande que le rétablissement de cette autorité dans Paris. On peut y arriver par la force ou par la paix. Je crois que nous pouvons y arriver par la paix.