véritables, sans nous préoccuper outre mesure des accusations, aussi insensées que calomnieuses et nombreuses, dont elle a été la victime.
En ce qui nous concerne particulièrement, nous avons souffert des calomnies les plus odieuses et des outrages les plus grossiers, nous croyons, que jamais personne en a essuyé de plus dégoûtants et de plus injustes ; la presse honteuse a dépassé à notre égard tout ce qu’on avait vu jusqu’à ce jour de plus cynique.
Nous avions d’abord eu l’intention de réfuter toutes ces accusations mensongères et toutes ces calomnies infâmes ; mais après mûres réflexions nous avons pensé qu’il était plus digne et plus convenable de ne pas nous abaisser à nous justifier d’accusations aussi fausses, émanant d’une source aussi corrompue.
Nous avons cru que des journalistes prostitués, des écrivains en carte tombés plus bas que des filles soumises ; que les êtres les plus dégradés et les plus ignobles remplissant le rôle d’espions, de dénonciateurs, de pourvoyeurs du bagne et de la fusillade, véritables valets des bourreaux de Paris, étaient indignes d’une réponse, et qu’ils ne méritaient que le dédain et le mépris.
Ceux qui nous connaissent savent que nous sommes incapable de commettre une seule des mauvaises actions que nous reprochent les misérables agents secrets de la presse policière.