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CHAPITRE III

LA MÉDECINE AU DIX-NEUVIÈME SIÈCLE.


Des médecins et chirurgiens. — Ordonnance du 23 février 1822. — Suppression de la Faculté de médecine de Paris. — M. de Sémonville. — Le clergé et les médecins. — Les médecins des temps passés. — Jacquemont. — Hippolyte Royer-Collard. — Le vieux Portal. — Ses carnets de visite. — Les professeurs éliminés et les nouveaux professeurs. — Dubois. — Boyer. — Desgenettes et Larrey. — Récamier. — Le baron Dupuytren. — Lisfranc.
De la médecine au dix-neuvième siècle. — Des maladies et des malades. — Il faut écouter les malades. — Des causes morales. — L’ennui. — Les journaux de médecine. — Le talent de tribune réfugié à l’Académie impériale de médecine. — Les discours de MM. Odilon Barrot, Dufaure, Thiers, Billault, de Montalembert et Guizot. — Les discours de MM. Ricord, Bérard, Gerdy, Velpeau, Bousquet, Guérin, Bouvier, Dubois d’Amiens. — Les progrès de la médecine. — Lettre d’Orfila. — Maison de retraite pour les médecins vieux et infirmes.
De l’hygiène de l’ouvrier et de l’homme riche. — Les logements salubres. — Les bains publics. — Des médecins pour les cités ouvrières. — Les grands dîners. — Le service à table. — Il faut dépenser son dîner. — Les légumes. — Les coquillages. — Les truffes. — Le cigare.
L’art de vivre longtemps. — Voltaire. — Les académiciens. — Les marchands de la rue Saint-Denis. — Le département du Loiret. — Les gens de bureau. — Rosman voyageur. — Un prince russe. — Le souper avec de la salade et du vin de Champagne. — De la peau humaine. — La pneumonie des vieillards. — Madame de Montespan. — Conclusion.


DES MÉDECINS ET CHIRURGIENS.


Dès l’année 1822, j’étais en mesure de passer mes examens, après la rentrée de l’école, pour être reçu docteur en médecine ; mais, le 23 novembre 1822, une