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lières, l’auteur de la traduction en vers de l’Enéide et du Paradis perdu, l’abbé Delille.

Le grand prix de première classe pour l’auteur de la meilleure tragédie fut décerné à M. Raynouard pour sa tragédie des Templiers. Le jury signala comme dignes de distinction et d’encouragement la Mort de Henri IV, de Legouvé, et Artaxerce, de Delrieu ; des mentions honorables furent accordées à la tragédie d’Omasis, de M. Baour-Lormian, à la tragédie de Pyrrhus, de Lehoc.

Le grand prix de première classe pour l’auteur de la meilleure comédie en cinq actes ne fut point décerné. On signala seulement à l’attention de l’empereur le Tyran domestique, en cinq actes et en vers, d’Alexandre Duval, la comédie de Duhautcours et celle des Marionnettes, toutes deux de Picard.

Le grand prix de première classe pour l’auteur du meilleur ouvrage de littérature qui réunira au plus haut degré la nouveauté des idées, le talent de la composition et l’élégance du style, fut décerné à feu M. de Sainte-Croix pour l’Examen critique des historiens d’Alexandre. On signala à l’attention et à l’estime de l’empereur un mémoire de M. de Villiers sur l’Hstoire et l’influence de la réformation de Luther.

Le grand prix de première classe pour le meilleur ouvrage de morale ou d’éducation fut décerné à Saint-Lambert, auteur du Catéchisme universel ; une mention fut accordée à M. Julien pour son Essai sur l’emploi du temps.

Le grand prix de deuxième classe pour le meilleur poëme en plusieurs chants fut décerné à l’abbé Delille, pour son poëme de l’Imagination. Une mention hono-