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dont, à cette occasion, elle a bien voulu m’honorer.


Palais des Tuileries, 8 mars 1855.

Mon cher monsieur Véron, j’ai reçu avec plaisir vos Mémoires d’un Bourgeois de Paris, et je lirai les deux derniers volumes, surtout, avec d’autant plus d’intérêt qu’ils résument les souvenirs fidèles d’un homme qui a vu beaucoup, qui a jugé sainement, et qui a raconté sans passion.

Il me sera bien agréable, n’en doutez pas, de retrouver, dans l’écrivain réunissant d’utiles matériaux pour l’histoire de notre époque, celui-là même dont la sympathie désintéressée m’a donné, aux jours difficiles, l’important appui de l’un des premiers organes de la presse. Recevez mes remercîments sincères, et croyez à mes sentiments.


Napoléon.


M. L. Véron, député.