main délicate il ouvre l’antre de la volupté et
m’enfonce sa pine au point de me forcer à un
cri douloureux. Bientôt calmée par les charmes
du plaisir, je lui fis sentir mon approbation à
cette découverte ; je m’agitai avec une telle
ardeur, qu’il jugea que la manière avait mon
suffrage.
— Chère et sensible Rosine, êtes-vous contente ? me disait-il avec une voix douce et insinuante.
— Ah ! oui, mon cher ami, tu es délicieux !
— Sentez-vous, belle enfant, plus de volupté qu’aux autres coups ?
— Ah ! le dernier est toujours meilleur, par excellence… mais… je me… meurs, tu m’inondes d’une rosée brûlante… quoi, encore… encore !… puissé-je rester dans tes bras ! non, tu ne m’as pas encore pénétrée aussi profondément : ah ! la curiosité est la mère du savoir !
Déjà le ciel commençait à blanchir ; l’aurore, fidèle avant-courrière du soleil, allait paraître ; Fanchette, plus désœuvrée, et conséquemment plus sage, nous en avertit : je me levai. Mon amant, désolé de me quitter, m’embrassa pour la dernière fois ; j’étais debout ; il ne put résister à un nouveau désir ; au milieu de la chambre, sans autre appui que celui de Fanchette, qui me soutint dans ses bras, il me le mit encore ; nous