piquais au jeu, et que je ne voulais point paraître
inférieure à Aglaé, m’attaquait par des
coups si poignants et me ménageait si peu,
parce qu’il sentait avec quelle luxure je me
prêtais, que souvent mes lèvres, desséchées par
les ardents baisers et mes efforts, ne pouvaient
prononcer un mot nécessaire :… De grâce, cher
ami, arrête un instant.
Beaucoup mieux traitée que par mon villageois, plus éclairée sur les détails du joli métier auquel je me consacrais, mon brave instituteur ne connaissait d’autre manière de chanter mes louanges que de me mettre dans le cas d’en mériter de nouvelles. Ainsi se passaient des nuits rapides pour des gens qui les employaient si bien. À peine reposée d’un coup qui m’avait fatiguée, mon amant, qui bandait comme douze carmes, m’en offrait un second, puis un troisième, puis un autre ; et moi, la complaisance même, ne voulant pas passer pour une enfant, et désirant montrer à Aglaé
.........Qu’aux âmes fortunées,
La vigueur n’attend pas le nombre des années,
Je succombais, plutôt que de céder. Malgré mes excès amoureux, il n’y a pas longtemps que je suis maîtresse de moi, et que je demande quartier, par le mot assez ; dans mes premières