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à tout instant affirmer et prêcher la résurrection, la prendre comme base et preuve de leur doctrine. Lorsqu’il s’agit de remplacer Judas dans le collège sacré, les onze déclarent : « Il faut que parmi ceux qui nous ont accompagnés tout le temps que le Seigneur Jésus a vécu parmi nous, depuis le baptême de Jean jusqu’au jour où il a été enlevé du milieu de nous, il y en ait un qui nous soit associé comme témoin de sa résurrection. » (Act., i, 22.)

Et plus tard, lorsque le gouverneur romain Festus expose au roi Agrippa le procès de saint Paul, il résume l’affaire en ces mots : « Ses accusateurs ont avec lui des discussions relatives à leur religion particulière et à un certain Jésus qui est mort, et que Paul affirmait être vivant. » (Act., xxv, 20.)

Nous aussi, suivant l’exemple de l’apôtre, nous affirmons que nos morts sont vivants. Car saint Paul ne sépare pas notre cause de celle de Christ. Lui qui écrit dans la première épître aux Corinthiens : « S’il n’y a point de résurrection, des morts, Christ non plus n’est pas ressuscité » (I, Cor., xv, 13), il déclare en face du Sanhédrin : « C’est à cause de la résurrection des