Page:Véga - Les présences invisibles, 1932.djvu/246

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Je vous offre ces pages, ô mes bien-aimés invisibles, ô toi qui ne m’as jamais quittée, ô vous, aïeules, parents, enfants, amis fidèles qui m’entourez, dont les prières, dont l’amour m’aident à vivre et transforment la solitude en une si touchante assemblée, une si réconfortante communion.

Vous qui connaissez toute ma faiblesse, vous me pardonnez de vous interpréter bien pauvrement, d’être souvent le traducteur qui, malgré sa bonne volonté, par insuffisance, trahit. Puissè-je avoir rendu au moins un vague écho de votre appel pressant et tendre à ceux qui vous pleurent, qui se souviennent de vous, à ceux que sans cesse avec ferveur, vous suppliez de vous rejoindre. Ce qui dans ces lignes peut se trouver de bon, ne m’appartient pas. Que l’honneur en revienne à Celui dont je suis la servante sans mérite !