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les présences invisibles

figure, d’une façon déterminée par nous, qu’ils accomplissent pour nous telle ou telle chose, qu’ils nous accordent telle ou telle faveur… Nous attendons en vain la réponse à ces impérieuses demandes, nous n’obtenons pas ce que nous souhaitons si ardemment, et alors nous désespérons, absurdes et bien pitoyables.

Notre attitude doit être tout autre, celle de la soumission la plus complète ; car le Ciel ne nous répond qu’à son heure qui n’est généralement pas la nôtre, et pour entendre ce qui vient de lui, il faut presque toujours que nous soyons en état de grâce, que sa parole trouve en nous un écho. Tout ce qui nous sépare de Dieu, le Dieu d’amour, nous éloigne de nos bien-aimés ; nous ne devons les chercher qu’auprès de lui en qui tous vivent.

La tendresse véritable est désintéressée, non souillée d’ambition et de vanité, pure, c’est-à-dire simple, et obéissante, ce qui signifie patiente ; elle est fervente et zélée aussi. Nous ne pouvons offrir à nos hôtes divins que la pauvre maison de notre cœur ; nettoyons-la et ornons-la de notre mieux. Surtout n’en fermons pas la porte à Notre-Seigneur Jésus. Quand Il viendra