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VII
PRÉFACE



Mais dès lors, c’est de notre vie morale, à nous, c’est de la façon dont nous la concevons et la pratiquons, que dépendent nos rapports avec les morts, puisque voilà leur présence d’autant plus sensible à notre âme, que notre âme elle-même se veut plus proche de Dieu.

Voulons-nous pleinement jouir des rassurantes certitudes que Dieu lui-même nous apporta sur la destinée des morts qui, durant leur étape terrestre, ont su croire et aimer ? Voulons-nous réaliser ces certitudes devant nos cœurs, en ce qui regarde les êtres qui nous furent très chers ? Nous devons alors lutter pour abolir en nous le vieil homme, certains que nous sommes, au cours même de cette lutte, de communier plus intimement, malgré la barrière sépulcrale, avec ces vies dont Dieu est devenu la rayonnante joie.

Les présences invisibles dont nous entretient Véga deviennent ainsi comme une réponse à nos propres ascensions d’âme ; elles nous laissent, vers elles, quelque chemin à faire, images pâles et lointaines de l’invisible présence de Dieu, qui