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les immortelles amitiés

apaisent et consolent, ou qui exhortent à la repentance et au pardon.

Ce chapitre onzième des Hébreux ressemble à un escalier de lumière dont chaque degré rapproche un peu plus de la splendeur infinie, à une symphonie qui devient de plus en plus mélodieuse et pénétrante jusqu’à s’élever à une puissance et une harmonie qui ne sont plus de la terre.

Quand il arrive à la vocation d’Abraham quittant son pays et sa parenté pour répondre à l’appel du Seigneur : « Il attendait, dit l’écrivain, la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur » ; et quelques lignes plus loin, parlant de tous les patriarches, il ajoute : « C’est dans la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises ; mais ils les ont vues et saluées de loin, reconnaissant qu’ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre. Ceux qui parlent ainsi montrent bien qu’ils cherchent une patrie. S’ils avaient en vue celle d’où ils étaient sortis, ils auraient eu le moyen d’y retourner.

Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c’est-à-dire une céleste. C’est pourquoi Dieu n’a