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XIV
LES ARRHES DE L’ESPRIT
Voir dans cette pauvre existence le commencement d’une vie éternelle, n’est-ce pas l’illuminer et l’agrandir à l’infini ? Saint-Paul ne conçoit point de plus grande infortune que la perte de ce magnifique espoir ; quelques membres de l’Église corinthienne ayant nié la résurrection des morts, l’apôtre leur répond : « Si les morts ne ressuscitent point, Christ non plus n’est pas ressuscité… vous êtes encore dans vos péchés et par conséquent ceux qui sont morts en Christ sont perdus. Si c’est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes. » (I, Cor., XV, 16-19.)