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choses que vous faites aux plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les faites. » (Matth., xxv.) Les hommes sincères comme Paul entendent cette voix. Malheur à ceux qui refusent d’y répondre ! Il leur sera dur de regimber contre les aiguillons.

On ne saurait trop répéter que saint Paul, disciple du Ressuscité, n’a pas cessé de prêcher la résurrection ; et nous trouvons cette prédication à toutes les pages de ses écrits ; nous y constaterons aussi qu’il y affirme continuellement que la résurrection du Christ est le gage de la nôtre et que nous serons dans la vie éternelle des reflets, d’humbies et bienheureuses images de ce Fils unique de Dieu devenu par amour pour nous le Fils de l’homme.

Pourquoi donc supposer que nos bien-aimés du ciel se désintéressent de nous, qu’aucune de nos paroles ou de nos actions ne peut plus les atteindre ! Ne nous exposons pas à entendre au fond de notre cœur leur voix chérie murmurer tristement : « Pourquoi oublies-tu ce que je t’enseignais ! Pourquoi délaisses-tu ceux que je t’avais confiés ! Pourquoi ce mépris de tel devoir, cette dureté envers ceux que j’aime, envers toi--