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l’existence d’un monde spirituel et ne jugeaient pas impossible qu’il y eût des rapports entre ce monde et le nôtre. Comment à plus forte raison, les disciples du Christ ne seraient-ils point convaincus de ces vérités ?

Étienne mourant et rempli du Saint-Esprit voit les cieux ouverts et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu (Act., vii, 55, 56), les cieux qui ne se sont pas refermés depuis l’avènement du Christ, Fils de l’homme.

Quand saint Pierre gît enchaîné dans un cachot bien gardé, l’Église ne cesse de prier pour lui et un ange du Seigneur vient le délivrer. À peine libre, il va frapper à la porte de la maison où il savait que les chrétiens étaient rassemblés. La servante Rhode à demi folle de joie, court, au lieu de lui ouvrir, annoncer à la communauté que le prisonnier est là et les frères s’écrient aussitôt : « C’est son ange ! » croyant évidemment avoir affaire, soit à l’ange gardien de Pierre, soit à son âme affranchie des liens terrestres. (Act., xii, 1-17). Ce même apôtre Pierre, ressuscitant Dorcas, s’adresse, suivant l’exemple de Jésus, à la morte comme à une vivante : « Tabitha, lève-toi ! » (Act., ix, 40.)