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II
PRÉFACE

même, du sens de la vue, et la théorie de l’ectoplasme s’élabore. On se flatte d’arracher à l’éternel sommeil quelque chose de leur personnalité ; et, si mal défini, si balbutiant, si vaporeux que demeure ce quelque chose, on se targue de pouvoir remporter, un jour ou l’autre, un quart de victoire sur la mort, grâce à ces nouvelles disciplines du savoir humain.

Parmi tant de curiosités haletantes, anxieuses, naïvement et douloureusement débridées, voici s’élever, dans ce livre de « Véga », la voix d’une chrétienne, qui vient nous dire, au nom de l’Écriture et d’une tradition plus de dix-neuf fois séculaire : La mort ! Mais depuis dix-neuf cents ans elle est vaincue. Oui, les morts vivent et les morts sont présents. Invisibles à vos sens, ils sont près de vous, cependant, si vous savez et si vous voulez être près d’eux !

Ainsi peut se résumer ce livre ; et sous nos yeux s’y déroulent, recueillis avec une diligente ferveur, les textes consolateurs, messagers des certitudes de l’au-delà, qui pendant des siècles aidèrent les âmes à supporter les deuils et à affronter personnellement la mort.