Il est doux chaque soir de clore
La paupière en rêvant aux Édens embaumés
Où vous resplendissez, dur de revoir l’aurore
Si pâle au ciel lointain… dormez !
Si les yeux dorment, le cœur veille :
Le feu dont vous étiez constamment animés,
L’amour qui ne meurt pas, la clarté sans pareille
Brûlent… Est-ce que vous dormez ?
Dieu vous donne la paix suprême,
Ô vous que les reflets d’ici bas ont charmés,
Mais aussi la lumière éternelle, ô vous que j’aime,
Beaux yeux qui n’êtes plus fermés !