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Ce que la douleur seule arrache au plus intime
De l’âme labourée à fond,
À l’heure où se penchant sur le suprême abîme,
Tel que l’or au feu le cœur fond…

Maître qui connaissez nos pleurs, qu’il vous souvienne
De vos larmes sur un tombeau ;
Permettez, ô mon Dieu, que ce cri leur parvienne
Et que leur ciel en soit plus beau !

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