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L’ÉTERNEL RENOUVEAU

Terrasses d’où mes yeux se perdent sur la mer…
L’odeur des pins s’enfuit dans les brises marines ;
Si tout est frais et vert
Aux jardins des collines,
Les jasmins ont cessé de fleurir : c’est l’hiver.

Ne cherchons plus dans les sentiers les anémones,
Ni le reflet des blancs narcisses sur les eaux ;
Les treilles sans couronnes
Ont perdu leurs oiseaux,
Et les grèves n’ont plus que râles monotones.

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