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LE COQ ET L’ALOUETTE

Sur la mer tourne la mouette
Et l’aigle plane sur les monts ;
Mais vous, le coq et l’alouette,
Chantez le sol que nous aimons !

Alouettes et coqs sans nombre
Sur nos guérets se sont dressés ;
Dans la lutte implacable et sombre,
Combien d’entre eux furent blessés !

Essaims légers, promptes cohortes,
Ils disparurent tour à tour,
Mais leurs âmes ne sont pas mortes,
Ni leur ardent, leur pur amour.