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morts, et au cours de ce conte phantastique les gens de hault entendement treuveront que le Vray Mi- rouër de Sorcellerie est le parangon muliéresque, le reflect des ruzes amoureuses qui nous porte seure- ment aux mefaicts les plus contraires de nostre dignité. Sainct Paul n’a-t-il point dict avec moult cognoissance et sapience : Melius est nubere quant uri, « Il vault mieulx prendre femme qu’estre brusié, » cuydanten soy que l’ung revient à l’aultre, que le féminin sexe attise les buschers d’Enfer comme ung vent de désolation et que Femmes et Dyable ensemble vont icy-bas bras dessus, bras dessous ayant mesme but et mesmes moyens.