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ron de Longepierre ou pour le comte d’Hoym, le plus célèbre des amateurs de cette époque, payées couramment de 5 à 7,000 francs sur la table des enchères. »

Les bibliothèques les plus remarquables du dix-huitième siècle étaient, après celles que l’on vient de citer, la bibliothèque vraiment sans égal du duc de La Vallière, puis celle de M. Girardot de Préfond, de Gaignat, de du Fay, du président Ménard, de de Boze, de la duchesse du Maine, de l’abbé de Rothelin et enfin de Mme de Pompadour.

À la suite de du Seuil il convient de citer Enguerrand, puis Dubois qui succéda à Boyet, et enfin toute cette longue théorie d’ouvriers qui sont compris dans l’interminable Liste des Maîtres-Relieurs et Doreurs qui doivent payer la confrairie de Saint-Jean-l’Evangéliste, érigée en l’église des révérends Pères Mathurins, en 1718.

Au dix-huitième siècle il y eut les dynasties des Derôme et des Padeloup. On compta douze Padeloup et quatorze Derôme, tous libraires et relieurs depuis Louis XIV, Le plus illustre de ces derniers fut Jacques-Antoine, mort en 1761 et qui est reste comme la personnification du nouveau genre de fleurons qui servent encore à la décoration des reliures. Ici les fers sont pour ainsi dire copiés dans les fleurons typographiques, ce sont des ornements disposés en frontispice