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LES ROMANTIQUES INCONNUS
autant qu’il m’en souvienne, ce
fut au retour d’une excursion de
quinzaine en Vénétie que, au milieu
du désespérant fouillis de papiers
déposés sur ma table en mon absence,
je trouvai, pliée en six, sous bande,
une large affiche rouge de papier pelure d’oignon,
que j’ouvris aussitôt, —
Dieu sait pourquoi ! — de préférence
à beaucoup d’autres
prospectus, et je lus, avec
une attention soutenue,
sur le corps noir en gras
des pataudes bas de casse des imprimeries provinciales, la mention suivante
dont j’ai conservé, depuis lors, fort précieusement le texte :