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TROISIESME PARTIE
LIVRE DIXIESME


La grande chaleur du jour estoit fort abatue, lors que Diane donna son jugement, de sorte qu'Adamas, desireux qu'Alcidon et Daphnide peussent estre à temps pour avoir le plaisir des divers exercices de ces bergers, se levant de son siege, fut cause que chacun en fit de mesme, et les prenant par la main, leur dit qu'il estoit temps de se mettre en chemin, pour aller de jour aux hameaux de ces belles bergeres. Mais parce que Phillis et Silvandre disputoient entr'eux pour sçavoir à qui Diane avoit donné l'advantage, et que le druide vit