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TROISIESME PARTIE
LIVRE NEUFIESME


Florice finit de cette sorte les fortunes de la genereuse Cryseide et du gentil Arimant, laissant tous ceux qui l’avoient ouye pleins d’admiration de leur vertu. L’un estimoit Cryseide d’avoir mesprisé le sceptre et la couronne de Rithimer et de Gondebaut, pour se conserver à son fidele Arimant ; l’autre admiroit les resolutions d’Arimant à s’offrir à une volontaire mort ; mais tous d’un commun consentement louoient la fidelité et l’affection de Bellaris.

Un seul Hylas se moquoit de tous trois, et de tous ceux qui, ayans ouy le discours de Florice, appreuvoient toutes