Page:Urfé - L’Astrée, Troisième partie, 1631.djvu/787

Cette page n’a pas encore été corrigée

grand papier en façon de placard, il leut qu’il estoit tel.

Gondebaut, fils de Gondioch, roy des Bourguignons, seigneur des Sequanois, Lingones, Vellaunodonnois, Ambarres, Heduois, Catalauniques, Mauriciens, Matisques, Alexens, Allobroges, Basileens, Latobriges, Sebusiens, Secusiens, Secusienses, Valromains, Sedunois, Augustes, Salasses, Centrons, Bramovices, Ebroduntiens, Segovellaniens, Galloligures, dominateur des Alpes Semproniennes, Jouiennes, Pennines, Coties, Sebatiennes, Maritimes, etc.

A tous ceux à qui nostre present vouloir sera cogneu, salut.

D’autant qu’il n’y a rien qui offence plus un courage genereux, ny qui luy donne un plus juste desir de vengeance que l’ingratitude, et la trahison et qu’à nostre grand regret, au retour de nos longs, glorieux, et perilleux voyages, nous avons esté advertis que Cryseide, l’une de nos prisonnieres, et celle à qui nostre bonté s’estoit pleue de faire plus de graces et de faveurs, s’estoit ingratement sauvée de nos gardes. Ce qu’elle n’aurait peu faire sans le conseil, et l’assistance