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IV
Tay-toy, tay-toy, flatteuse ;
En ma fortune heureuse,
Autrefois je me pleus ;
Mais ores l’ayant eue,
Le souvenir me tue
Du bien que je n’ay plus.
V
Et que l’espoir encore
De voir ce que j’adore
M’apporte guerison,
C’est une flatterie
Pleine de tromperie,
Mais vuide de raison.
VI
Helas ! que l’esperance
Sert de peu d’allegeance
Contre le mal presant,
Et que le mal excede
De beaucoup le remede
Qu’elle va produisant !
VII
Cesse donc, ô memoire,
De r’appeller la gloire
Que je regrette icy ;
Tu reblesses mes playes,
Alors que tu t’essayes
De les guerir ainsi.
Le grand Euric n’ayant plus rien à faire autour de ceste ville,