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maginer quiluy apporteplusde conteiu tcmentyie m af]t me quelles teſeront cheres >& que tu les coſerueras cuneujement dans tes demeures ſàcrees. pour les enjei gner à tes genûlles Nayades , qui peut ejìreprendront plaijìr de les racoter qtielquesfois, la moitìe du corps hors de tes ſraifches ondes aux belles Dryades > (ëf JTapees,qui leſoirſe plajſent à dancer au clair de la Lune parmy les prez^ qui emaillet tonriuage d pcrpetuel Pnntemps de fleurs : Et quandDianem/ſme auec le chajìe (Jnœur de ſes Nymphes HJiendroit apresnjne pemble chajſe3 des- ’ poUillerſesjueurs dans ton fein , ne fay pointdediffìcHlte de lesraconter deuant elles ; ſoid ajſeuré, o mon cher L I-GNON, qu’elles n9y trouueront efeu- le penfee qui pnijſe offenſer leurs cbafies &pudiquesoreilles. Le feu quialluma cette ajſeElion futjìclair beauyquil neutpoint dcſumee&lcmbrazLment