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II


Dans le temps où cet amour et ce bonheur, qui durent être inouïs, pour être si coupables, s’enveloppèrent de ténèbres trahies, comme elles le sont toujours, par des sentiments incompressibles, il y avait pourtant une fière énergie dans les cœurs. Les passions, plus mâles que dans les temps qui ont suivi, étaient montées à des diapasons d’où elles sont descendues, et où elles ne remonteront probablement jamais plus. C’était vers la fin du xvie siècle, — de ce siècle de fanatisme et de corruption, qu’italianisa Catherine de Mé-