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vant ses qualités, ses aptitudes, etc. Sachez, s’il y a lieu, faire valoir son honnêteté et son dévouement. Cela vous coûtera peu ; c’est le moins que vous puissiez faire, et cela l’aidera à se placer ailleurs. Il faudrait qu’une personne soit bien méchante, pour qu’on n’en puisse pas trouver à dire quelque chose de bien.

« Si vous avez un bon domestique, passez-lui bien des petits travers pour le conserver. Les changements sont toujours nuisibles »[1].

Facilitez-leur l’accomplissement de leurs devoirs religieux.

Payez-leur régulièrement le salaire convenu.

Témoignez-leur de la sympathie dans la maladie ou l’épreuve ; réjouissez-vous de leur bonheur. Montrez-leur que vous portez intérêt à ce qui les concerne. Plus vous serez bienveillants pour eux, mieux ils vous serviront.

Ne tolérez jamais que vos enfants traitent les domestiques avec impolitesse.

Un bon domestique est chose rare ! Veillez à ce que les vôtres soient de mœurs irréprochables ; songez qu’ils font partie de votre maison et que vous en avez la responsabilité.

  1. A. de la F.