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À genoux, on s’appuie au prie-Dieu, mais on se tient bien, quand même. Si l’infirmité, la maladie ou une trop grande fatigue, ne permet pas de rester agenouillé convenablement, il vaut mieux s’asseoir. Il n’est jamais permis de se mal tenir.

Assis, il faut encore se tenir droit. On le ferait en présence d’un prince, d’un personnage de distinction, et comme on manque facilement d’égards envers le Bon Dieu !…

Dans l’église, il faut éviter le moindre bruit ; tout ce qui peut distraire ou gêner les autres. Éviter, autant que possible, de tousser, d’éternuer (surtout pendant le sermon).

Il serait de la plus grand impolitesse de bâiller, de consulter sa montre, de témoigner son impatience de quelque manière, en présence d’un prédicateur. Il nous apporte la parole de Dieu, nous lui devons tout notre respect et une attention soutenue.

Il faut encore éviter de faire du bruit avec son chapelet, de le réciter haut, de lire à mi-voix, de jeter le petit banc par terre, de laisser tomber son livre, etc, etc…