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BAPTÊME


Fort heureusement, en notre pays très chrétien, la coutume, d’accord avec les sentiments religieux, veut que l’enfant soit porté au baptême, le plus tôt possible, après sa naissance.

C’est un honneur de tenir un enfant sur les fonts baptismaux, de l’aider à devenir chrétien : c’est le plus grand service à lui rendre. Aussi, faudrait-il avoir de bien graves raisons pour refuser l’invitation d’être parrain et marraine.

Faire retarder le baptême, de plusieurs jours, parce que, Madame ou Mademoiselle, qui a été priée pour marraine, attend d’avoir une nouvelle toilette, serait d’un non-sens ridicule, un peu grave. Songez que l’âme de l’enfant reste sous l’empire de Satan, tant qu’elle n’a pas été purifiée par les eaux du baptême.

Au jour et à l’heure fixés, le parrain se présente chez la marraine ; tous deux se rendent ensuite chez les parents de l’enfant.