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DÎNERS


L’hospitalité canadienne est proverbiale ! On reçoit beaucoup de visites, et on aime à faire souvent les honneurs de sa table à ses amis.


Les convives ont reçu leur invitation à dîner depuis plus de huit jours ; ils ont répondu par un mot aimable de remerciement et d’acceptation. Ils se rendent chez leur amphitryon, quelques minutes seulement avant l’heure fixée pour le repas.

La maîtresse de maison passe à la salle à dîner au bras de l’invité d’honneur ; de même que le maître de la maison donne le bras à l’invitée la plus considérable.

La maîtresse de maison indique aux messieurs la place qu’ils doivent occuper à table, avec les dames qu’ils accompagnent.

S’il se trouvait un prêtre, parmi les convives, la place d’honneur lui appartient de droit. C’est à ses côtés que la maîtresse de maison pénètre dans la salle à dîner — sans s’appuyer à