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destiné à éclairer, à entraîner l’opinion dans la question de l’abolition de l’esclavage. On sait l’importance qu’ont eue, il y a un demi-siècle, en Angleterre, en Amérique et en France, les œuvres composées dans ce but par des hommes considérables.

Dans notre siècle même, on a pu dire avec vérité que c’est un simple roman, l’Oncle Tom, qui a décidé sans retour la suppression de l’esclavage américain.

Je n’attends, ajoutais-je alors en terminant, que la conclusion des travaux de la Conférence de Bruxelles pour déclarer ce concours ouvert.

« Je le déclare ouvert aujourd’hui.

« Les ouvrages présentés au concours seront reçus jusqu’au 31 décembre 1891, au Secrétariat de l’Œuvre anti-esclavagiste, 6 ; rue Chomel, ou à la procure des Missions d’Afrique, 27, rue Cassette, à Paris. »

Le 22 septembre, les délégués des comités anti-esclavagistes, se réunirent en séance privée pour prendre connaissance de leurs pouvoirs et procéder à l’élection de leur bureau. Etaient présents :

Pour la France : MM. Jules Simon, Georges Picot, Lefèvre-Pontalis, Keller, marquis de Vogué, baron d’Avril.

Pour l’Angleterre et l’Irlande : MM. Gc. Alexander, membre de l’Anti-Slavery Society de Londres ; John V. Crawford, Charles Allen.

Pour l’Autriche-Hongrie : M. Ch. de Gatti, président du comité de Vienne.

Pour l’Allemagne : MM. Siéger, président du comité de Cologne, et François Kody.