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question de dommages-intérêts, qui s’impose, il nous semble, en toute équité.

Le chapitre III, concernant la répression de la traite sur mer, est un chef-d’œuvre de tact, de délicatesse et d’habileté.

La Conférence n’aurait-elle pas dû s’intéresser aussi aux côtes de l’Océan Atlantique et attirer l’attention des puissances sur ces régions où la traite et l’embarquement des esclaves sont encore fréquemment signalés ?

La création d’un Bureau international à Zanzibar et des bureaux secondaires constitue la plus heureuse des innovations.

Le chapitre IV regarde les pays de destination dont les institutions comportent l’existence de l’esclavage domestique.

L’Indépendance Belge estime que la Turquie aurait dû s’engager à prendre des mesures nettement déterminées pour empêcher l’écoulement de ce qu’on appelle si horriblement « bois d’ébène » Nous sommes moins exigeant que le journal bruxellois parce que nous connaissons mieux que lui, certainement, les mœurs ottomanes. Nous nous déclarons donc satisfait et comptons sur les promesses du Sultan Abd-Ul-Hamid.

La répression, l’interdiction d’un système, si criminel qu’il soit, et qui existe depuis des